Pour honorer la force de notre communauté de pompiers et contribuer à sensibiliser à l’importance de la santé mentale dans ces rôles, nous avons discuté avec deux pompiers de deux salles différentes, mais réunis par Movember pour partager leurs expériences, leur message et leur espoir pour l’avenir.
Samuel: Nous avons toujours été très impliqués dans la communauté à Waterloo . Depuis quelques années , je participais au Movember avec mes collègues de Shefford , et cette année , j'ai décider d'instaurer une petite compétion entre les Services Incendie , pour récolté les fonds. Étant majoritairement des hommes dans l'équipe , nous sommes très interpellés par la cause.
Guillaume: nous sommes confrontés régulièrement à des évènements tragiques, ceci a pour effet de créer du stress post-traumatique et de la dépressions. De plus en plus, nous apprenons à évacuer cette pression et nous en parlons. Pour moi, movember, c'est mettre au grand jour cette vulnérabilité, et c'est un moyen de plus de créer du Brotherhood.
Samuel: Lors d'une formation , un enseignant avait imagé le poids des interventions sur la santé mentale et j'ai toujours gardé cette idée en tête. Chaques intervention , est une goûte d'eau dans notre verre , chaque intervention remplis notre verre d'eau personnelle et il est de notre devoir de s'assurer de videe notre verre avant qu'il déborde
Guillaume: En vieillissant. Chaque intervention dure, c'est un tiroir rempli que l'on apprend à fermer dans notre tête. Malheureusement avec le temps, la commode peut devenir pleine. c'est pourquoi, il faut être vigilant.
Samuel: Ne soyez pas gèner . N'ayez pas honte et surtout n'attendez pas . Plus vous attendez , plus le démond prend de la place . En tant que pompier , nous avons la mauvaise pensée que nous devons toujours être fort , mais nous avons le droit de mettre un genou par terre et à notre tour demander de l'aide . La vie est trop courte pour être malheureux !
Guillaume: N'attendez pas que cela passe tout seul. Nous sommes humains et nous devons verbaliser, pour ne pas se retrouver confronté à la maladie mentale. Le temps des pompiers "indestructibles et super héros" est révolu. Nous avons le droit de mettre un genou à terre. Et les "Bro" sont là pour ça aussi....
Samuel: Selon moi , il ne faut pas engager , mais bien poursuivre et augmenter la conversation sur la santé mentale dans les casernes. Je crois que c'est le devoir de chaqu'un de déceller un collègue qui ne va pas bien . Il ne faut jamais garder sa pour soit , trouver quelqu'un de confiance et exprimé vous , libérez vous .
Guillaume: Si nous voulons continuer à aider autrui, il faut que nous soyons prêts à le faire. Ceci nous demande de la forme physique, certe, mais surtout mentale. Le milieu de l'urgence est dur psychologiquement. Restez attentifs.